Il est surtout connu pour avoir fourni la plupart des éléments d'Histoire disséminés dans le jeu qui décrivent le Royaume de L'Entité et ses mécaniques.
Ses citations sont généralement présentes en haut des pages de Personnage ou d'Élément Interactif, mais uniquement jusqu'à la sortie du CHAPITRE 8 : Curtain Call, après quoi celles-ci ont cessé d'apparaître avec les nouveaux ajouts dans le Royaume. Nul ne sait ce qui lui est arrivé.
Benedict Baker recherchait activement le Royaume de L'Entité et voulait trouver comment y entrer et comment celui-ci fonctionne. Il y est finalement parvenu et est désormais piégé dans le cycle infini des Épreuves comme les autres Survivants, qu'il a rencontrés. Il a même rencontré quelques Tueurs. Il entretient un journal détaillant ses rencontres avec les autres Survivants, les Tueurs et le Royaume de L'Entité. On ne sait pas grand-chose sur sa condition actuelle, sauf qu'il est encore un Survivant et qu'il est en vie.
Journal de Benedict[]
12 Septembre[]
J'ai débuté mes recherches durant l'été 1956 après avoir entendu parler de la ville de Weeks, un endroit qui présentait un nombre inhabituel de signalements de personnes disparues. L'Amérique est remplie de ce genre de villes. Mais ce qui rendait celle-ci encore plus étrange que d'autres, c'est qu'elle n'avait jamais signalé de corps retrouvé. En effet, le nombre de cas de disparitions ouverts s'élevait au nombre stupéfiant de 364, dont la dernière a eu lieu il y a à peine dix semaines. C'est ainsi que j'entame mon voyage.
21 Septembre[]
Il ne m'a fallu que quelques heures après mon arrivée pour ressentir la présence malveillante qui régnait dans la ville oubliée de Weeks. Ses bâtiments et structures en divers états de délabrement, tous abandonnés aux ravages du temps. Je suis allé à la bibliothèque de Wetherfield, une ville proche. Il ne m'a pas fallu longtemps pour trouver des informations à propos de la région. Autrefois une zone prospère et à l'industrie florissante, Weeks est soudainement devenue une ville fantôme, pas par manque de minerai de fer, mais à cause d'une série de terribles catastrophes.
Une fois encore, j'ai trouvé un endroit touché par le mal le plus sombre, si puissant qu'il se répand comme un virus dans la zone, consumant le monde qui l'entoure, pourrissant jusqu'à son noyau. Les autochtones de Wetherfield n'ont pas voulu discuter ou parler davantage de la ville de Weeks. Ils ont agit comme le genre de choses que l'on peut voir dans les émissions hebdomadaires de Penny Dreadful, leurs yeux fous de terreur. Que s'est-il passé ici ?''
23 Septembre[]
J'ai passé deux jours dans cette bibliothèque délabrée. Les archives sont quelque peu désordonnées, mais j'ai réussi à en apprendre davantage sur la ville de Weeks. J'ai ce sentiment étrange en m'asseyant dans ce sous-sol, mais je ressens l'envie d'en apprendre davantage. Je suis déjà allé trop loin. Je suis parvenu à reconstituer quelques éléments, et il semble que tout me ramène vers La Propriété MacMillan, une énorme usine avec une mine et une fonderie, et qui était l'ancien cœur de Weeks. J'ai trouvé quelques rapports de police et des plaintes, mais aucun signe d'action légale. Ici, les archives ne racontent pas la totalité de l'histoire, mais mon esprit me dicte de trouver cet endroit. Comme la Propriété MacMillan pourrait apporter des réponses à ces disparitions inexplicables, je me dois d'aller plus loin. Je me sens un peu mal à l'aise, car ma zone de confort se trouve le plus souvent derrière un bureau. Mais je ne peux pas m'en tenir aux mots et dois plutôt agir. Tout ce que j'ai pu trouvé était que des décès sont survenus et que, peu après ceux-ci, cette... pourriture s'est emparée de Weeks. J'ai essayé de trouver ma route et ai demandé au bibliothécaire, mais elle a refusé même de m'en parler. D'anciennes cartes des archives montrent le chemin, mais personne n'est enclin à me le donner. Je partirai demain. Par mes propres moyens.
?? Septembre (?)[]
Je ne peux expliquer ce qui s'est passé aujourd'hui. Je me suis réveillé dans cet endroit étrange. Je n'ai aucun souvenir de comment je suis arrivé ici. Mes derniers souvenirs remontent à mon départ de Wetherfield et au commencement de mon voyage vers La Propriété MacMillan. J'ai dû traversé la dernière partie à pied. Un feu apparemment éternel brûle à côté de moi. Je ne peux même pas dire pendant combien de temps je suis resté endormi. Cette zone des bois semble n'avoir ni jour ni nuit, seulement une lueur intolérable. Je ne suis pas sûr de ce qui m'attend, mais je continuerai à remplir ce journal. Peut-être avec l'espoir d'avertir les autres.
Entrée 1 après "Le Réveil"[]
Suis-je vivant ? Je ne le sais ni ne m'en préoccupe. J'ai essayé de sortir de ces bois abandonnés à pied, mais en vain. À de multipres reprises, j'ai essayé d'échappé à la brume et, à chaque fois, j'ai été confronté à une terreur indicible qui sonde l'obscurité, un être à l'apparence humaine, bien qu'"humain" soit exagéré. C'est une ombre de sa forme passée, une ombre horrible. Je sens que je ne peux pas échapper à cet endroit, ni l'être parcourant ces bois. J'arrive à peine à y échapper. Il semble que le silence soit la clé.
J'ai également vu cette... chose malfaisante. Cette Entité tend la main pour cueillir ceux qui tombent sur son chemin, les amenant dans une construction hideuse où elle joue avec leur âme pour l'éternité. L'Entité maudit ces innocents par un jeu sans fin de vie et de mort. Chaque mort apporte un réveil dans un nouvel enfer où la chasse recommence. Je ne suis qu'une simple marionnette dans ce sinistre théâtre.''
Entrée 6[]
Qu'est-ce qui définit la réalité ? Est-ce juste pouvoir goûter et toucher ? Sentir la douleur lorsque la lame glisse entre vos côtes ? Goûter la saveur métallique du sang dans votre bouche et sentir l'odeur de la mort quand les ténèbres vous emportent ? Est-ce l'espoir qui vous habite ? Espérer que la prochaine fois vous apportera la mort, ou espérer que la prochaine sortie vous permettra de rentrer chez vous. J'aspire à une quelconque échappatoire. Qu'elle soit la mort ou la vie.
Entrée 17[]
L'Entité est une force des ténèbres d'un ancien lieu sans nom. Aucune autre raison que celle de torturer indéfiniment ses victimes, encore et encore. Elle ne cherche que la torture et non la mort puisqu'il y a toujours une sortie. Peut-être se nourrit-elle de notre espoir qu'elle semble nous offrir avant de nous écraser avec cruauté à la dernière seconde. À chaque "mort", je me sens affaibli, une petite partie de mon âme dévoré par les ténèbres avant que je ne me réveille. J'ai peur de perdre finalement espoir. Je me demande alors ce que fera cette sombre Entité avec moi quand ce sera le cas. Je veux le découvrir, mais la réponse m'effraie. Suis-je seul ici ? Je crois avoir vu les traces d'autres quand les êtres me pourchassent. Tout ce que je recherche, c'est cette lumière apaisante et vacillante du Feu de Camp.
Entrée 26[]
Chaque Tueur semble avoir été arraché à un endroit d'une grande noirceur, leurs propres actions violentes arrachent ce mal des plus anciens à son sommeil. L'Entité leur tend les bras, les emmène entre les mondes où elle exige qu'ils lui obéissent. Ils doivent traquer et tuer la proie en face d'eux. Certains le font de leur plein gré, d'autres doivent être convaincus. L'Entité les torture jusqu'à ce qu'ils deviennent moins humains et plus des choses, jusqu'à ce que la dernière lueur d'humanité s'estompe de leur âme et qu'ils prennent leurs armes et sacrifient les Survivants. Les Tueurs sont nécessaires pour nourrir L'Entité avec l'espoir qui la maintient en vie. Je suis un pion dans cette charade parasitaire.
Entrée 49[]
Mes voyages ont révélé quatre lieux infernaux, liés par un seul et unique mal. Chacun d'entre eux détient un passé si violent et dérangeant que tout cela constitue un amalgame de choses que je n'oublierai jamais. Dans ces lieux de pensées si abjectes, quelque chose rôde entre le tissu de ce que nous connaissons comme étant réel et le monde des rêves. Réveillée par la violence, elle touche notre monde, y appelant Tueurs Survivants. Plus elle s'inspire du monde réel, plus elle devient forte et plus elle se propage. Je suis venu en quête de réponses mais je me noie dans les énigmes à la place. Je ne sais pas combien de temps je serai en mesure de continuer. J'ai tout le temps du monde. Mais seulement pendant les courtes pauses qui me sont accordées. Pendant la traque, mon temps est restreint. J'en apprends de plus en plus, mais mon espoir et ma santé mentale se détériorent de plus en plus rapidement. Qu'adviendra-t-il de moi ? Les Tueurs ont-ils aussi commencé à ce Feu de Camp ? Je dis adieu à ce journal. Je dois me concentrer sur rester en vie.
Observations[]
La mort n'est pas la mort. Dans cet endroit, la vie est éphémère. À quiconque trouverait cette histoire, je ne peux vous donner qu'un conseil : toujours aller de l'avant. C'est ce qui me maintient en vie, et ce depuis un certain temps. Si je devais conseiller davantage, je suggère de rechercher dans chaque lieu abandonné tout ce qui pourrait contrecarrer les horreurs qui s'y cachent. Et garder un œil sur les portes. Si elles s'ouvrent, vous devez partir. J'espère que mes griffonnages n'ont pas été vains. Si vous trouvez cette histoire, servez-vous en et transmettez-la. Si vous me trouvez, enterrez mon corps.